Revue Risques
  • À propos
  • Dernier numéro
  • Collection
  • Articles
    • Tous les articles
    • Tous les entretiens
    • Tous les éditos
    • Tous les auteurs
  • Prix Risques
  • S’abonner

Sélectionner une page

Risques n° 112

Décembre 2017

N° ISBN : 978-2-35588-080-3

Feuilleter
Télécharger

Editorial

Jean-Hervé Lorenzi, Éditorial du n° 112

Société – La gestion des risques au XXIe siècle

Entretien avec Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie et des Finances

Risques et solutions – Heurs et malheurs de la supply chain

Daniel Zajdenweber, Introduction au dossier

Laurent Barbagli, Risk manager et assureur, maillons de la supply chain

Le risque supply chain fait l’objet de nombreuses conférences mais surtout de projets stratégiques et opérationnels dans les entreprises, car il n’en va évidemment pas d’un effet de mode suscité ou attisé par les consultants. Et il ne s’agit pas non plus d’un « nouveau » risque opérationnel parmi d’autres qui s’ajouterait simplement aux autres risques. Il s’agit bien d’un risque très spécifique pour les entreprises dont le modèle est de plus en plus éclaté et dont la maîtrise des risques liés à des partenaires externes représente un défi. L’enjeu pour l’entreprise est de gérer ces risques externes en recherchant le même niveau de performance que pour la gestion des risques internes, notamment dans la phase d’évaluation des risques. L’entreprise peut capitaliser sur l’expérience du risk manager et de l’assureur pour évaluer ces risques supply chain et fournir les critères de décision des actions de maîtrise de ces risques.

Jean-Baptiste Régnier, Assurer les risques de la supply chain

La chaîne logistique des entreprises est en perpétuelle mutation. Ces transformations engendrent de nouveaux risques qui déplacent le centre de gravité des expositions de l’entreprise vers cette nouvelle supply chain. Des solutions d’identification des risques et de traitement de ceux-ci existent. Elles exigent cependant la mise en place d’un risk management dédié à la supply chain (SRCM), où la gestion des plans de continuité d’activité est un pilier structurant. Le transfert des risques résiduels au marché de l’assurance est possible, notamment avec les contrats de perte d’exploitation sans dommage visant à garantir des pertes financières consécutivement à la survenance d’événements dans la supply chain de l’assuré.

François Houssais, Quand la chaîne se grippe, l’économie s’enrhume

Après le passage de l’ouragan Maria sur Porto Rico, dévastateur pour les infrastructures, les services et utilités de l’île, l’industrie pharmaceutique voit la robustesse de sa supply chain mise à rude épreuve. La sophistication des chaînes et leur optimisation ont complexifié la maîtrise voire l’appréhension de celles-ci. Quels outils pour mieux gérer la supply chain ? Et quelles solutions pérennes pour un transfert de risques au marché de l’assurance ?

Wilfried Verstraete, Quand les chaînes d’approvisionnement se déchaînent

Alors que le séisme qui a touché le Mexique en septembre 2017 a perturbé l’industrie manufacturière américaine, les risques pesant sur les chaînes d’approvisionnement sont au cœur de l’actualité. Au cours des trente dernières années, les chaînes globales d’approvisionnement se sont allongées, ce qui a accentué leur vulnérabilité. Ces réseaux interconnectés de processus opérationnels ont permis l’acheminement de biens et services aux consommateurs à des prix défiant toute concurrence ; ils ont été, dans la mondialisation, un facteur clef de l’essor du commerce international et de la montée en puissance des économies émergentes. Cependant, l’internationalisation sans précédent de ces processus ne vient pas sans son lot de difficultés et de critiques – notamment leur impact en termes d’emploi. Tandis que la confiance est de retour dix ans après la crise financière, nous nous penchons sur deux types de risques qui pèsent sur ces réseaux. Premièrement, les risques extérieurs, les événements difficilement prévisibles et indépendants de la volonté des acteurs. Deuxièmement, les risques intrinsèques qui se sont développés en parallèle de l’allongement et de la complexification des chaînes. Ces risques expliquent, en partie, l’actuelle tendance au reshoring, opéré par un nombre croissant d’entreprises. Si l’on ajoute à cela la transformation digitale, le visage des chaînes d’approvisionnement risque de changer radicalement au cours des prochaines années ; notre tolérance au risque déterminera le futur de ces chaînes.

Walid Klibi, Conception et planification de la supply chain

Du point de vue stratégique et pour créer de la valeur, les supply chain managers doivent anticiper, prévoir et planifier au mieux dans un environnement risqué. Ils sont ainsi amenés à répondre à une série de questions : Comment identifier les vulnérabilités de la supply chain ? Comment anticiper les aléas d’affaires quotidiens liés aux opérations logistiques ? Comment évaluer la probabilité d’occurrence et l’impact d’événements catastrophiques sur la supply chain ? Comment influencer la prise de décisions stratégiques sur la base de scénarios plausibles ?

CMA CGM, Le transport maritime dans la supply chain

En droit privé, le risque est un événement dont l’arrivée aléatoire est susceptible de causer un dommage aux personnes ou aux biens ou aux deux à la fois. Secteur central dans la supply chain, le transport maritime et ses acteurs sont quotidiennement exposés au risque, critère inhérent au transport international. « Même si, sous l’effet des réglementations et des progrès techniques il tend à diminuer dans tous les moyens de transport […], le risque zéro reste un idéal difficile à atteindre » rappelle Pierre Barjonet [2010]. Une supply chain efficace constitue pour les entreprises un avantage considérable, or les risques sont multiples et peuvent potentiellement mettre à mal une organisation et in fine la survie de l’entreprise touchée.

Analyses et défis – Brexit : soft ou hard ?

Philippe Trainar, Introduction au dossier

Katharine Braddick, Construire notre futur économique

Il y a un peu plus d’un an, le peuple britannique a voté pour quitter l’Union européenne (UE), une décision qui implique que le Royaume-Uni, la France et l’Europe doivent chercher de nouvelles façons de travailler ensemble. Ceci ne signifie pas pour autant que nous devons oublier notre histoire commune et les leçons que nous avons apprises en gérant des problèmes qui exigent des solutions collectives. Cela s’applique pour la gestion de l’économie et en particulier pour les services financiers. Alors que nous sommes à la recherche d’une nouvelle forme de notre relation après le Brexit, nous devons nous assurer que notre expérience collective ne soit pas oubliée, mais qu’au contraire elle nous serve d’élément fondateur, et que nous défendions les principes vitaux au fonctionnement de l’économie mondiale au XXe siècle.

José Bardaji et Laurent Clavel, Brexit, so what ?

Dix-huit mois après le vote des Britanniques en faveur du Brexit, force est de constater les erreurs massives et partagées des conjoncturistes qui nous prédisaient le pire. Cet article tente d’éclairer le lecteur sur l’impact du Brexit sur l’économie britannique au cours de ces derniers trimestres et d’expliquer les erreurs de prévision. Il apportera quelques éclairages sur les évolutions possibles, au risque de rejoindre le club, plus trop fermé, des prévisionnistes erronés !

Sylvain de Forges, Le Brexit dans la perspective historique

Il y a exactement vingt ans le gouvernement dirigé par Tony Blair, récent locataire du « Number 10 », avait parmi les points principaux du programme sur lequel les travaillistes l’avaient emporté le 2 mai 1997, la proposition d’un référendum sur l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union économique et monétaire (UEM), et la recherche d’une solution au drame lancinant qui frappait l’Irlande du Nord. Le Parlement britannique adoptait des mesures qui préparaient notamment une adhésion à la zone euro, parmi lesquelles fin 1997 le « Bill » conférant l’indépendance à la Banque d’Angleterre en matière de politique monétaire. Et le 10 avril 1998, le « Good Friday Agreement » mettait un terme à plus de trente ans de troubles sanglants et était salué dans tout le Royaume-Uni – et au-delà – par un immense soulagement et une vraie allégresse. Vingt ans plus tard, au référendum que ne proposa pas le gouvernement travailliste du début des années 2000 a succédé, dans une dynamique radicalement contraire, le résultat du référendum du 23 juin 2016. Et la question irlandaise est, à l’heure où sont écrites ces lignes (4 décembre 2017), le sujet probablement le plus difficile – et le plus dangereux – de la marche vers un soft Brexit, à moins de deux semaines du sommet européen des 14 et 15 décembre 2017. Après avoir replacé le Brexit dans sa dynamique, nous regarderons, pour ce qui est de l’industrie financière européenne, ses problématiques immédiates ou prochaines, puis les perspectives qu’il ouvre.

Michel Prada, Les conséquences du Brexit pour le marché financier européen 

Le Brexit est le résultat consternant d’une manœuvre politicienne mal conduite et d’une bouffée de déraison populaire. Le référendum de juin 2016 ne peut cependant être remis en cause, en tout cas dans l’immédiat, et le processus est engagé formellement depuis l’activation de l’article 50 du Traité de l’Union européenne par Theresa May. Pour autant, il est extrêmement difficile de se prononcer aujourd’hui sur les conséquences de ce « tsunami » diplomatique sur le fonctionnement du marché unique des services financiers, dont la patiente construction a été amorcée à la fin des années 1990 par Mario Monti. Se posent, notamment, les questions de coopération juridictionnelle avec le Royaume-Uni, des conditions d’accès des firmes britanniques au marché de l’Union – problème de la libre prestation de services (LPS) –, du contrôle des infrastructures de marché et de la sécurité des contrats conclus en droit britannique avant, pendant, et après le Brexit.

Confederation of British Industry, Les entreprises britanniques dans le Brexit

La Confederation of British Industry (CBI), première organisation professionnelle au Royaume-Uni, a à cœur de réussir la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Elle est entièrement engagée dans ce processus pour assurer l’issue la plus favorable pour tous.

Jean-François Boulier, Les investissements à l’épreuve du Brexit

Il est des événements dans l’histoire, comme celui où l’homme a marché sur la Lune, où l’on prend conscience que le monde n’est plus tout à fait le même, bien que rien ne change immédiatement. Je me souviendrai le reste de mon existence de l’endroit où j’étais quand Armstrong a fait le premier pas sur la Lune et quand j’ai lu l’annonce du résultat du vote des électeurs britanniques. Je n’y ai tout d’abord pas cru, même si, dans de nombreuses interventions devant des clients et des épargnants, j’avais mis en garde contre ses conséquences, autrement plus importantes que celle du Grexit, qui avait tant ému les marchés. Dix-huit mois plus tard, qu’en est-il ?

Etudes et débats

Pierre Martin, La mondialisation : plus ou moins de risques ?

« Si je cherche une formule commode qui résume l’époque antérieure à la Première Guerre mondiale […], j’espère avoir trouvé la plus expressive en disant : c’était l’âge d’or de la sécurité. » En 1914, Stefan Zweig estimait que l’interdépendance des nations minimisait les risques. Arguments repris aujourd’hui. La mondialisation, l’ouverture économique, la dilatation des marchés à l’échelle planétaire pousse-t-elle à l’augmentation ou, à l’inverse, à la diminution des risques ?

Arthur Charpentier, L’éthique de la modélisation dans un monde où la normalité n’existe plus

Le mécanisme de couverture des catastrophes naturelles a été créé pour indemniser « les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l’intensité anormale d’un agent naturel » (article L. 125-1 alinéa 3 du Code des assurances). Toujours sur le plan légal, la Cour de cassation a formulé, en novembre 1986, un principe selon lequel « nul ne doit causer à autrui un trouble anormal de voisinage ». Et pour pouvoir prétendre à une indemnisation à la suite d’une détention provisoire, il est nécessaire que le demandeur apporte la preuve que la détention lui a causé un « préjudice manifestement anormal et d’une particulière gravité » (article 149 du Code de procédure civile). Mais que signifie cette « anormalité » présente dans tous ces articles ? Selon le dictionnaire, l’anormalité est définie comme « contraire à l’ordre habituel des choses » (on pourrait y voir une notion empirique, statistique), « contraire à l’ordre juste des choses » (cette notion de « juste » appelle probablement à une définition normative) mais aussi « non conforme au modèle ». Définir une norme n’est déjà pas simple si on ne s’intéresse qu’à l’aspect descriptif, empirique, comme peuvent le faire les actuaires lorsqu’ils construisent un modèle (en particulier en grande dimension, où comme nous le verrons la normalité n’existe plus), mais si on intègre en plus une dimension de justice et d’éthique, on se demande si la tâche n’est pas impossible…

Les débats de Risques

Florence Lustman, Lucie Taleyson, Jean-Manuel Kupiec et Manuel Plisson, La réalité de la dépendance

Le 18 octobre 2017 Risques a organisé un débat sur la réalité de la dépendance. Étaient réunis pour en évoquer les enjeux médicaux et épidémiologiques ainsi que les réalités pratiques et financières : Florence Lustman, directeur financier de La Banque postale asset management et ancien directeur du Plan Alzheimer, Lucie Taleyson, directrice technique et marketing d’AXA France, Jean-Manuel Kupiec, directeur général adjoint de l’Organisme commun des institutions de rente et de prévoyance (Ocirp) et Manuel Plisson, chief economist and actuary à la Fondation Médéric Alzheimer. Le débat était animé par François-Xavier Albouy, membre du Comité éditorial de Risques.

Actualité de la Fondation du risque

Eric Bonsang, L’égalité entre les sexes favorise les performances cognitives des femmes

Alors que la parité entre les hommes et les femmes est de plus en plus débattue dans de nombreux pays, notamment en France, une étude scientifique récente a mis en exergue le lien entre le rôle des femmes dans la société et leurs performances cognitives après 50 ans. L’article, intitulé « As You Sow, So Shall You Reap: Gender-Role Attitudes and Late-Life Cognition », est inédit dans la littérature scientifique et a été présenté dans la revue Psychological Science en juillet dernier. Les résultats des auteurs – Eric Bonsang, ainsi que Vegard Skirbekk et Ursula M. Staudinger de l’Université Columbia – plaident ainsi pour davantage d’égalité entre les sexes.

Recensions

Jean-Hervé Lorenzi avec Mickaël Berrebi, L’avenir de notre liberté par Pierre-Charles Pradier
Georges Dionne, Gestion des risques par Daniel Zajdenweber
Pierre Pestieau et Mathieu Lefèbvre, L’État providence. Défense et illustration par Jean-Charles Simon
Jacques de Larosière, Les lames de fond se rapprochent par Carlos Pardo

Partager:

Éditorial du n° 112Précédent
Dossier – Sécuriser et valoriser les parcours professionnelsSuivant

Rechercher

La Revue Risques

Cette revue trimestrielle à caractère scientifique s’adresse à tous les publics en offrant une information à la fois généraliste mais aussi technique sur les grands sujets qui touchent le monde de l’assurance, décryptés par des professionnels reconnus venus de tous les horizons.

En savoir plus

Abonnez-vous

S’abonner
(1 an, 4 numéros)

Auteurs

François-Xavier Albouy
Gilles Bénéplanc
Corinne Cipière
Charlotte Dennery
Jean-Hervé Lorenzi
Pierre-Charles Pradier
Philippe Trainar
Daniel Zajdenweber

Suivez-nous

  • Twitter
  • Linkedin
  • Youtube

Conçu par Elegant Themes | Propulsé par WordPress

  • Mentions légales et données personnelles
  • Plan du site
  • Contact
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Préférences
{title} {title} {title}