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Risques n° 126

Juin 2021

N° ISBN : 978-2-35588-097-1

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Editorial

Jean-Hervé Lorenzi, Editorial du n° 126

Société – La société face au risque pandémique

Entretien avec Claudia Senik, Professeure à Sorbonne-Université et PSE-Ecole d’économie de Paris et directrice de l’Observatoire du bien-être au Cepremap

Risques et solutions – L’assurance du risque agricole

François-Xavier Albouy, Introduction
Frédéric Descrozaille, Produits d’assurance et gestion des risques en agriculture

Pour faire face au défi des catastrophes naturelles qui dévastent régulièrement les récoltes agricoles, il importe de mettre en place un système de couverture, associant le secteur de l’assurance et l’Etat, sur lequel les agriculteurs pourront s’appuyer pour réduire leur vulnérabilité face aux aléas naturels et garantir la pérennité de leur activité dans le contexte du changement climatique.

Christiane Lambert, L’assurance multirisque agricole : un outil efficace pour surmonter les aléas climatiques

A l’heure de la variabilité des prix et de la versatilité des marchés, des outils de gestion des risques sont plus que jamais indispensables. L’agriculteur doit être en mesure d’anticiper la survenance d’aléas économique, sanitaire ou climatique. Il s’agit de lui donner des perspectives à moyen terme afin qu’il puisse gérer au mieux son exploitation.

Philippe Tillous-Borde et Philippe Dusser, L’adaptation nécessaire de la gestion des risques agricoles

Devant la succession d’événements climatiques – sécheresses, excès de pluie et gel – qui ont frappé les agriculteurs ces dernières années, il apparaît depuis un moment déjà que le dispositif actuel de gestion des risques n’est plus adapté aux aléas auxquels sont confrontés les agriculteurs. Le gel exceptionnel (historique) de ce printemps 2021 – qui a affecté tout particulièrement la viticulture et l’arboriculture – vient encore souligner l’urgence de renforcer les outils existants et leur articulation (assurance climatique, régime des calamités agricoles, déduction pour épargne de précaution), et également les investissements de prévention. Mais la variabilité des marchés qui ne manquera pas de réapparaître nécessite de poursuivre les travaux sur l’instrument de stabilisation du revenu (ISR), dont la réglementation communautaire a ouvert dernièrement la possibilité (règlement Omnibus de 2018).

David Moncoulon et Dorothée Kapsambelis, Gestion des risques en agriculture : répondre au défi du changement climatique

Les exploitations agricoles subissent des pertes importantes dues aux événements climatiques, notamment les sécheresses, gels et excès d’eau. Ces événements systémiques impactent leur revenu et à une plus large échelle toute la production agricole. Afin de mettre en place une politique adaptée de gestion des risques, l’Etat et les assureurs doivent s’appuyer sur l’étude des impacts économiques des événements extrêmes en tenant compte du changement climatique.

François Nédey, L’assurance agricole est-elle efficace ?

Pour la France, où l’activité agricole est essentielle économiquement et socialement, il est primordial d’avoir un système assurantiel qui soit efficace pour le pays, juste pour les agriculteurs et pérenne pour les assureurs. Après chaque événement impactant significativement le secteur agricole, l’Etat annonce des mesures spécifiques de soutien, ce qui prouve l’incapacité du dispositif assurantiel actuel à faire face aux événements d’ampleur. L’épisode de gel de 2021 en est une nouvelle manifestation. Sera-t-il suffisant pour faire évoluer un système caractérisé par la lourdeur, la complexité, le conservatisme et, disons-le, la non-efficience économique et sociétale ?

Ignacio Machetti, Quarante-deux ans d’assurance agricole en Espagne

En Espagne, c’est avec inquiétude et empathie que nous avons suivi les informations de ces dernières semaines sur l’épisode de gel intense que la France a subi, ainsi que son impact terrible sur les productions agricoles. Malheureusement, nous aussi nous savons ce qu’il se passe lorsqu’un pilier socioéconomique comme l’agriculture bascule. Ces dix dernières années nous ont apporté sécheresses graves, gel sévère et bourrasques répétées d’une magnitude extraordinaire. Dans tous ces cas, l’assurance agricole a joué un rôle vital dans le soutien d’une activité qui, chaque année, se complique à cause de l’impact du réchauffement climatique. Dans cet article, nous nous concentrerons sur des questions techniques : les caractéristiques du système espagnol d’assurance agricole, sa situation actuelle, certaines des principales difficultés auxquelles il fait face ainsi que les enjeux futurs les plus significatifs.

Delphine Létendart, L’agriculture française face aux risques climatiques de demain

La prise de conscience de l’importance d’une gestion des risques climatiques en agriculture a eu lieu par étape : il y a un siècle, seule la grêle était assurée. Puis, avec le développement de l’agriculture intensive et dans le sillage de la politique agricole commune (PAC), le besoin de protection contre tous les aléas s’est fait plus pressant, entraînant la naissance du Fonds national de gestion des calamités agricoles. La sécheresse de 1976 accéléra le mouvement, jusqu’au lancement en 2005 de l’assurance multirisque climatique (MRC). Mais force est de constater que le système n’est toujours pas satisfaisant : seules 30 % des surfaces en vignes et grandes cultures sont assurées. La couverture des cultures fruitières et des prairies demeure marginale. Ces dernières continuent de bénéficier du fonds des calamités, parfois dans des conditions plus avantageuses que si elles étaient assurées. Ce déséquilibre et ce problème d’articulation entre l’assurance et le fonds des calamités sont d’autant plus inquiétants que l’assurance multirisque climatique se trouve structurellement déficitaire. Les aléas de plus en plus fréquents et intenses, les rendements toujours plus bas ne font qu’aggraver la situation. Une situation qui a conduit les assureurs à faire des propositions aux pouvoirs publics pour renforcer le développement de l’assurance et améliorer la mutualisation des risques. Le rapport du député Frédéric Descrozaille, remis à Julien de Normandie fin avril, s’en fait l’écho. Pour que les exploitations agricoles et les récoltes soient enfin correctement couvertes, la réforme de la gestion des risques doit avoir lieu. Et cela passe notamment par une articulation plus claire entre assurance et intervention étatique.

Analyses et défis – Assurance, le retour de l’inflation ?

Daniel Zajdenweber, Introduction
Julien Daire et Bastien Drut, Inflation et hausse des taux, tout est une question de rythme

La crise « Covid » que nous traversons est particulière sur le front économique et plusieurs éléments laissent à penser que l’inflation pourrait s’accélérer lors de la phase de réouverture. Si tel était le cas, les taux d’intérêt pourraient monter de façon plus ou moins forte selon la réaction des banques centrales. Pour les investisseurs, le rythme de la remontée est un facteur clé mais il existe des stratégies pour gérer la transition vers un régime de taux plus élevés.

Salwa Boussoukaya-Nasr, L’inflation au secours des rendements ? Pas encore pour maintenant

La prise en compte de l’inflation est indissociable de toute activité de placement ou de financement, les marchés financiers n’appréciant guère, tout comme les banques centrales et les agents économiques, une inflation trop élevée ou trop basse qui en général est le signe de déséquilibres dans l’économie. Les rendements des actifs financiers ont été considérablement affectés par le contexte désinflationniste des dernières années. Plusieurs facteurs structurels laissent penser à une sortie de ce régime, mais il apparaît qu’ils sont encore loin d’être suffisants.

Jean-Pierre Grimaud et Eric Bertrand, Le rôle de l’inflation dans la gestion d’actifs

A l’heure où le monde commence à sortir de la crise sanitaire, les impacts des plans de soutien et de relance dans le redémarrage économique, conjugués au soutien sans précédent des banques centrales, interrogent sur la résurgence potentielle de l’inflation de façon durable ou non. L’inflation : de quoi s’agit-il exactement ? Comment la mesure-t-on ? Pourquoi sa résurgence éventuelle inquiète-t-elle ? Quelles réflexions s’affrontent autour de son anticipation ? Dans la gestion d’actifs, quel serait l’impact de son retour, notamment du point de vue des passifs couverts par les investissements ? Quels types d’actifs va-t-elle impacter ? A-t-elle un impact dans les équilibres financiers du fonctionnement des gérants d’actifs ? Dans cet article, nous allons aborder ces différents points et donner des éléments de réponse.

Philippe Trainar, L’assurance doit-elle craindre un retour de l’inflation ?

L’inflation n’a jamais été aussi longtemps aussi faible dans la plupart des pays. Et pourtant des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour alerter contre un retour de l’inflation, comme si la déflation que nous avons connue ne constituait que le masque tragique, et trompeur, d’une inflation tapie dans l’ombre, n’attendant que la première occasion pour nous sauter au visage. Pour de nombreux experts, cette crainte est infondée. Les efforts des banques centrales pour ramener l’inflation à 2 % n’ont-ils pas été vains depuis plusieurs années ? Contrairement à l’expérience du passé et aux enseignements des manuels, l’explosion combinée de la base monétaire et du déficit public depuis le début de la crise financière n’a pas réussi à ressusciter une inflation toujours moribonde. Pourtant, aujourd’hui, les différents clignotants de l’inflation se mettent progressivement au rouge. L’inflation semble s’accélérer un peu partout dans le monde, et à tous les niveaux. En même temps, un potentiel de demande largement excédentaire par rapport aux capacités de production semble s’accumuler… le tout sans que les banques centrales ne s’en inquiètent. Les marchés financiers ne s’y sont pas trompés, qui anticipent d’ores et déjà une inflation sensiblement et durablement supérieure à 2 % aux Etats-Unis. Ce n’est donc pas sans quelques fondements légitimes que l’inquiétude quant à un retour de l’inflation gagne du terrain. Et ce n’est probablement pas une bonne nouvelle pour le secteur de l’assurance en général.

Patrick Artus, Le pire scénario pour l’assurance vie

Nous nous intéressons à un scénario financier qui nous paraît être pertinent, qui nous paraît être le scénario le plus probable : le maintien pendant plusieurs années de taux d’intérêt à long terme très bas, conduisant à une hausse très rapide et durable des prix des actifs (actions, immobilier). Puis, à moyen terme, une remontée de l’inflation et des taux d’intérêt à long terme. Nous allons d’abord expliquer pourquoi ce scénario est le plus probable, avant d’examiner ses implications pour l’assurance vie.

Etudes et débats

Pierre Martin, Etablir un ordre du monde face au risque de contestation

« Mieux vaut changer ses désirs, plutôt que l’ordre du monde, et tâcher de se vaincre, plutôt que la fortune ». Au XVIIe siècle, le philosophe René Descartes recommandait d’accepter et non de contester l’ordre du monde. Inversement, notre XXIe siècle présente un monde à la fois (dés)ordonné et contesté à toutes échelles : par les nouvelles puissances, les régions riches, les minorités, les mouvements sociaux dont les gilets jaunes ne sont que l’écume, l’« effervescence spontanée » chère à Emile Durkheim. Comment stabiliser le monde en prenant en compte les contestations ? Telle est la question à laquelle cet article va très modestement tenter de répondre, en se limitant aux confrontations des puissances.

Arthur Charpentier et Ewen Gallic, Intelligence collective et données

La psychologie des foules a longtemps insisté sur les dangers des comportements collectifs, à commencer par Charles Mackay, qui affirmait en 1841, « les hommes, a-t-on bien dit, pensent en troupeaux ; on verra qu’ils deviennent fous en troupeaux, alors qu’ils ne recouvrent leurs sens que lentement, et un par un ». Cinquante ans après, Gustave Le Bon reprenait cette vision en écrivant : « l’individu se trouve altéré par la foule, devient surtout soumis à l’inconscient, et régresse vers un stade primaire de l’humanité ». Mais on redécouvre depuis quelques années qu’il est possible, au contraire, de mettre à profit la « sagesse des foules » pour reprendre l’expression de James Surowiecki.

André Masson, André Babeau : souvenirs heureux
Pierre Bollon, Union des marchés de capitaux : relance nécessaire et urgente !

Le Comité économique et social européen (Cese) a adopté à une très large majorité en février 2021 (226 « pour », 1 « contre », 4 « abstentions ») un avis – dont l’auteur était le rapporteur –, très favorable au nouveau plan d’action de la Commission européenne pour une Union des marchés des capitaux (UMC) au service des personnes et des entreprises. Cet article reprend les grands axes de ce rapport.

Les débats de Risques

Michèle Delaunay, Françoise Forette, Sylvain Mortera, Lionel Ragot, Erwann Tison, Magda Tomasini et Mathilde Viennot, Les risques d’un conflit intergénérationnel

Le 30 mars 2021 la revue Risques a organisé un débat portant sur les risques d’un conflit intergénérationnel. Il s’agissait de déterminer si le risque était réel, si la pandémie de Covid-19 pouvait être un facteur d’amplification de ce phénomène et si des solutions pouvaient y être apportées (RSA jeunes, emploi, réforme des retraites…) afin de créer un véritable contrat intergénérationnel.

Actualité de la Fondation du risque

Julien Pénasse et François Dezorme, Comment la directive Solvabilité II impacte-t-elle la détention en actions des assureurs vie ?

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Cette revue trimestrielle à caractère scientifique s’adresse à tous les publics en offrant une information à la fois généraliste mais aussi technique sur les grands sujets qui touchent le monde de l’assurance, décryptés par des professionnels reconnus venus de tous les horizons.

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Auteurs

François-Xavier Albouy
Gilles Bénéplanc
Corinne Cipière
Charlotte Dennery
Jean-Hervé Lorenzi
Pierre-Charles Pradier
Philippe Trainar
Daniel Zajdenweber

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