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Risques n° 128

Décembre 2021

N° ISBN : 978-2-35588-099-5

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Editorial

Jean-Hervé Lorenzi, Editorial du n° 128

Société – Les mutations d’un grand opérateur d’assurance de personnes

Entretien avec Véronique Weill, Présidente de CNP Assurances

Risques et solutions – Pandémie et impacts sur l’assurance

Daniel Zajdenweber, Introduction
Laurent Rousseau et Manuel Plisson, Les impacts protéiformes de la Covid-19 sur la mortalité et la morbidité

En plus de ses effets immédiats, la pandémie de Covid-19 aura sans doute des effets indirects à moyen et long terme sur la mortalité et la morbidité. Une partie des individus développant des formes graves gardent des séquelles de la maladie qui peuvent réduire leur espérance de vie. Mais la pandémie n’affecte pas seulement les personnes infectées. Les délais de diagnostic générés par la saturation des systèmes de santé conduisent à des détections tardives de maladies graves. Une partie de la population a également été touchée psychologiquement par l’instauration de mesures restrictives nécessaires à la gestion de la crise. Ces effets indirects devraient cependant être compensés au moins en partie. L’épidémie a touché en termes de décès en premier lieu les personnes fragiles ayant une espérance de vie faible. De plus, elle a permis d’accélérer des avancées technologiques de grande ampleur. Les assureurs et réassureurs se doivent de prendre en compte ces différents éléments lors de l’estimation du risque de décès.

Denis Castaing, Pandémie de Covid-19 et transplantation hépatique

La pandémie au SRAS-CoV-2, par son ampleur inédite, a profondément déstabilisé l’ensemble du système de santé et modifié la prise en charge des autres pathologies, entraînant parfois de véritables pertes de chance pour les malades. Les effets de la pandémie sur la population des patients transplantés hépatiques ou devant l’être sont, à ce titre, exemplaires en France. La transplantation hépatique est actuellement un traitement validé et reconnu des maladies du foie en phase terminale. C’est une intervention vitale et sans alternative, car on ne peut pas vivre plus de quelques heures sans foie et il n’existe pas de foie artificiel de substitution. Plus de 1 200 transplantations hépatiques sont réalisées chaque année, en France, depuis plus dix ans, avec près de 75 % de survie à cinq ans et, fin 2019, 14 948 patients greffés du foie étaient vivants.

Aurélie Lavandier et Pierre Vaysse, L’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’assurance santé en France

La Covid-19 a mis à rude épreuve notre système national de santé, les malades venant submerger les structures en place, mais aussi parce que les mesures mises en œuvre pour enrayer la pandémie ont perturbé le fonctionnement des établissements de santé et entravé les parcours de soins classiques. La prise en charge des malades a par ailleurs été principalement à la charge de la solidarité nationale, car la Sécurité sociale a fait le choix de couvrir à 100 % la plupart des actes liés à la Covid. La Sécurité sociale et les organismes complémentaires constatent aussi un effet rattrapage important, amplifié par la réforme du « 100 % santé ». Enfin, les conséquences de la Covid ont été lourdes sur la prévoyance, avec une augmentation très forte des indemnités journalières pour les arrêts de travail dus directement ou indirectement à la Covid. Cette pandémie aura certainement des conséquences structurelles sur notre rapport à la santé et à la protection sociale, et a démontré l’importance d’une bonne couverture santé. L’avenir passe clairement par un élargissement du champ de la complémentaire, et par un système de santé plus robuste qui insiste davantage sur les enjeux de prévention et d’innovation.

Florence Lustman, Quel rôle demain pour les complémentaires santé ?
Romain Durand, L’impact de la crise de la Covid-19 sur les réassureurs vie

Il y a environ deux ans naissait en Chine la crise sanitaire de la Covid-19. Cette crise a depuis rythmé la vie de milliards de personnes, déterminé l’action des entreprises et des gouvernements. Tous les secteurs d’activité ont été touchés, les (ré)assureurs comme les autres. Il reste difficile, voire présomptueux, de pouvoir aujourd’hui tirer les conclusions d’une crise d’une telle ampleur. L’avenir nous permettra sans doute d’en mesurer en détail l’impact, et on ne peut aujourd’hui qu’esquisser des idées que l’avenir confirmera ou infirmera. Nous chercherons simplement dans cet article à montrer combien cette crise ne ressemble pas à la grippe espagnole comme certains réassureurs vie le craignaient, mais qu’elle n’a pas été et ne sera pas sans conséquence pour le marché.

Arnaud Chneiweiss, L’impact de la pandémie sur les assurances professionnelles

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, m’a demandé en décembre 2020 un rapport sur « les assurances professionnelles et la crise sanitaire ». Ce rapport a été publié par Bercy début juillet 2021. Des centaines de saisines relatives aux assurances professionnelles liées à la crise sanitaire examinées par la Médiation de l’assurance, voici ce que je retiens.

Christian Gollier, Les aspects économiques de l’assurance face à la Covid-19

Dès les premiers signes de pandémie à l’hiver 2020, de nombreux économistes académiques ont réorienté leur recherche pour explorer les nombreux défis économiques soulevés par la Covid-19, dans un effort pluridisciplinaire unique dans l’histoire, et dans un contexte de forte incertitude sanitaire. Dans ce texte, je discute quelques éléments de cet effort, de l’optimisation de la politique sanitaire à l’assurabilité du risque de pandémie.

Analyses et défis – Les conséquences de la réforme de l’assurance chômage

Philippe Trainar, Introduction
Franck Morel, Assurance chômage : une réforme enfin appliquée… sur la durée ?

La réforme de l’assurance chômage entre en vigueur pleinement en ce mois de décembre après plus de deux ans de reports et suspensions liés à la crise sanitaire et aux contentieux engagés. Prévue pour s’appliquer jusqu’en novembre 2022, elle comporte des changements structurels importants sur le mode de calcul de l’indemnisation des demandeurs d’emploi pour faciliter la reprise de l’emploi et d’emplois de plus longue durée. Le contexte de son adaptation en fonction d’indicateurs liés à l’état du marché de l’emploi va-t-il influer sur son devenir à plus long terme ?

Guillaume Foki, Regard croisé sur les systèmes d’assurance chômage français et allemand

Les régimes d’assurance chômage français et allemand reposent sur le même principe fondamental : l’assurance compense la perte de revenu professionnel en contrepartie des cotisations prélevées sur les salaires. S’ils s’inscrivent dans une logique contributive commune, ils se distinguent néanmoins par leurs modèles de gouvernance et, depuis la récente réforme du système français, par leurs méthodes de constitution du droit à indemnisation.

Marylise Léon, Assurance chômage : une réforme qui fait abstraction de la situation réelle des demandeurs d’emploi

En pleine pandémie de Covid-19, le gouvernement français a tout mis en œuvre pour une entrée en vigueur de la réforme de l’assurance chômage – partiellement ou intégralement – avant la fin de l’année 2021. Injuste en 2019 pour la CFDT, cette réforme le demeure. Elle aura des impacts redoutables sur la situation de centaines de milliers de demandeurs d’emploi. Au-delà de ces conséquences lourdes, la CFDT est en désaccord profond avec le principe sous-jacent à cette réforme d’un régime d’assurance chômage, souvent qualifié – à tort – de « trop généreux ».

Hubert Mongon, Assurance chômage : une réforme à mi-chemin

Après de multiples péripéties, la réforme de l’assurance chômage est maintenant sur les rails. Le durcissement des paramètres du régime qu’elle prévoit était nécessaire pour deux raisons : d’abord, inciter les demandeurs d’emploi à revenir plus rapidement sur le marché du travail ; ensuite, redresser la situation financière, devenue critique, de l’Unédic. Mais il faudrait aller beaucoup plus loin et revoir en profondeur l’organisation, le financement et la gouvernance de notre système d’indemnisation du chômage.

Eric Heyer, Assurance chômage : la réforme résout-elle plus de problèmes qu’elle n’en crée ?

Promesse du candidat Macron, actée avant la crise sanitaire mais dont certains volets ont été reportés et adaptés pendant la pandémie, la réforme de l’assurance chômage sera entièrement mise en œuvre le 1er décembre 2021. Quels en seront les effets ?

Emmanuel Jessua, Une réforme de l’assurance chômage aux conséquences principalement budgétaires

La mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage, présentée par le gouvernement mi-2019, avait été en partie reportée en raison de la crise sanitaire. Tous les indicateurs du marché du travail sont à présent passés au vert. L’emploi salarié a dépassé son niveau d’avant-crise dans le secteur privé, de même que le taux d’activité et le taux d’emploi. Les difficultés de recrutement s’inscrivent parallèlement à des niveaux records dans tous les secteurs d’activité, alors que la mobilité de la main d’œuvre n’a pas encore retrouvé l’intensité d’avant-crise. C’est dans ce contexte que certains des principaux volets de la réforme, qui consistent notamment à durcir les conditions d’ouverture des droits et à introduire une dégressivité pour les hauts revenus d’activité, entrent progressivement en vigueur entre le 1er juillet et le 1er décembre 2021, rapprochant ainsi le système français de celui de nos voisins. Cette réforme devrait permettre de dégager de l’ordre de deux milliards d’euros d’économies en 2022. En mobilisant dans cet article la littérature économique récente, il ressort de l’analyse que les éventuels effets sur l’efficacité du marché du travail risquent d’être secondaires par rapport à l’impact budgétaire de la réforme.

Etudes et débats

Pierre Martin, Risque d’inflation, risque de déflation : un cruel dilemme ?

« Il n’est pour une économie pire danger que l’inflation, à l’exclusion toutefois de la déflation » disait l’économiste libéral Jacques Rueff. Or 2021 marque le retour d’un risque que l’on croyait disparu : l’inflation. Le terme, issu du vocabulaire médical, désigne communément la hausse des prix. L’inflation constitue donc un risque : celui de l’appauvrissement des agents économiques – ménages, entreprises, voire Etats – victimes de « l’illusion monétaire » selon le mot de Milton Friedman, incapables de distinguer les « prix nominaux » des « prix réels ». Le retour de l’augmentation des prix, déclenchée aujourd’hui par celle brutale de l’énergie fossile, et la reprise économique révèlent le risque réalisé de l’inflation. Y a-t-il, entre ces deux risques, « cruel dilemme », pour reprendre le mot de l’économiste Paul Samuelson ? Jacques Rueff nous met en garde : la déflation, la baisse des prix, voire du PIB, est un risque plus grave. Nous nous proposons donc d’étudier concurremment ces deux risques monétaires, inflation et déflation.

Arthur Charpentier, Le mythe de l’interprétabilité et de l’explicabilité des modèles

Rubinstein [2012] affirmait que « dans la théorie économique, comme dans Harry Potter, Les habits neufs de l’empereur ou les contes du roi Salomon, nous nous amusons dans des mondes imaginaires. La théorie économique invente des contes et les appelle des modèles. Un modèle économique se situe également entre la fantaisie et la réalité […] Le mot “modèle” semble plus scientifique que le mot “fable” ou “conte”, mais je pense que nous parlons de la même chose ». Aujourd’hui, bien souvent, les modèles d’apprentissage vont construire un modèle, sur la base de données d’apprentissage, et le travail de l’actuaire sera de lui donner sens, de trouver l’histoire – la fable – qu’il est possible de raconter.

Actualité de la Fondation du risque

Adeline Moret, Yannis El Abbouni et François-Xavier Albouy, Quel effet de la pratique d’activités socialisées des seniors sur l’âge d’entrée en dépendance ?

La perte d’autonomie des personnes âgées de plus de 60 ans est un enjeu majeur des années à venir. Des études menées par la chaire « Transitions démographiques, transitions économiques » (TDTE), il ressort que la pratique d’activités socialisées permettrait de retarder significativement l’âge d’entrée en dépendance.

Recensions

Philippe Aghion, Céline Antonin et Simon Bunel, Le pouvoir de la destruction créatrice par Carlos Pardo
Anton Brender, Florence Pisani et Emile Gagna, Economie de la dette par Carlos Pardo

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Auteurs

François-Xavier Albouy
Gilles Bénéplanc
Corinne Cipière
Charlotte Dennery
Jean-Hervé Lorenzi
Pierre-Charles Pradier
Philippe Trainar
Daniel Zajdenweber

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