Revue Risques
  • À propos
  • Dernier numéro
  • Collection
  • Articles
    • Tous les articles
    • Tous les entretiens
    • Tous les éditos
    • Tous les auteurs
  • Prix Risques
  • S’abonner

Sélectionner une page

Risques n° 109

Mars 2017

N° ISBN : 978-2-35588-076-6

Feuilleter
Télécharger

Editorial

Jean-Hervé Lorenzi, Éditorial du n° 109

Société – Les risques d’une grande aventure industrielle

Entretien avec Laurent Castaing, Directeur général, STX France

Risques et solutions – Le risque climatique est-il assurable ?

François-Xavier Albouy, Introduction au dossier

Pierre Martin, Le climat, un risque (pas) comme les autres ?

« C’est la faute à la fatalité. » Le mot, prêté par Gustave Flaubert à Charles Bovary dévasté par le suicide de son épouse Emma, résumerait-il le risque climatique ? En somme, le climat relève-t-il de l’assurable ? Un détour par la classification des risques et l’histoire économique peut nous aider à y voir plus clair.

Anaar Kara et Sébastien Weber, L’assurance indicielle en Afrique de l’Ouest

Village de Dinguiraye, dans la région de Kaolack au sud-est de Dakar. Comme la grande majorité de la population, Modou Diaw tire l’essentiel de ses revenus de l’agriculture. C’est pour lui une activité familiale qui permet, avec quatre hectares cultivés chaque année, de disposer d’un stock de mil pour les besoins alimentaires de base et de revenus financiers tirés de la vente de maïs.

Jean-Luc Perron, Un défi à relever : assurer les petites exploitations agricoles dans les pays en développement

L’innovation que constitue l’assurance indicielle permet d’apporter aux petites exploitations agricoles des pays en développement une protection effective contre les risques climatiques dont elles sont aujourd’hui dépourvues. Les enjeux sont considérables en matière de sécurité alimentaire, d’inclusion financière et d’adaptation des populations les plus vulnérables au changement climatique. Les difficultés qui freinent le développement de l’assurance agricole et la construction d’un véritable marché, notamment un risque de base trop élevé, peuvent être surmontées dans le cadre d’une coopération à long terme entre tous les acteurs privés de la chaîne de valeur et un engagement résolu des pouvoirs publics nationaux et des organisations internationales. Le moment est venu de créer une alliance mondiale pour l’extension de l’assurance agricole à la grande majorité des exploitations familiales.

Tanguy Touffut, Changement climatique et gestion des risques : vers une approche paramétrique de l’assurance ?

Le changement climatique conduit à une augmentation de la fréquence et de la sévérité des anomalies météorologiques et des sinistres afférents dans toutes les régions du monde. Pour y faire face, il est impératif pour les assureurs et les réassureurs de se réinventer. Cela passe nécessairement par une meilleure compréhension des risques et une prévention plus efficace, mais également par un coût moindre des couvertures d’assurance. À cela s’ajoute l’obligation d’agir plus vite pour, d’une part, venir en aide aux populations et aux entreprises sinistrées et, d’autre part, stopper l’inflation du coût des sinistres dans le temps. Les innovations récentes en matière d’assurance paramétrique, alimentées par l’abondance exponentielle des données couplée à de nouvelles capacités de traitement, permettent d’entrevoir de nouvelles solutions assurancielles plus adaptées aux défis du changement climatique.

Stéphane Gin, L’assurance indicielle : exemple de la construction d’un indice en assurance agricole

Une entreprise de duvets qui ne réalise pas son chiffre d’affaires car l’hiver est trop doux, les ventes de billets d’un parc de loisirs qui s’effondrent pour cause de printemps trop froid… Deux exemples de situations qui peuvent être assurées au moyen de contrats d’assurance dits « indiciels ». Cet article rappelle les principes de fonctionnement de ce nouveau type d’assurance et expose les étapes de construction d’un indice, illustré par un exemple en assurance agricole.

Cédric Tétard, Origine et développement de l’assurance indicielle au service de notre agriculture

L’assurance indicielle est une approche innovante susceptible de répondre aux besoins du monde agricole. Nous subissons, et cela devrait encore s’amplifier, une augmentation tant en intensité qu’en fréquence des dommages liés aux aléas climatiques directement induits par le réchauffement. Parallèlement, la volatilité des prix atteint des niveaux record. Dans ce contexte, la garantie indicielle s’avère être potentiellement un outil complémentaire de la gestion des risques agricoles, voire un substitut aux mécanismes assuranciels actuels de sécurisation du revenu de l’agriculteur.

Michal Zajac, Couverture des risques climatiques et assurance indicielle dans les pays en développement

L’assurance indicielle est une forme d’assurance paramétrique particulièrement adaptée aux réalités du monde agricole des pays en développement. Face à l’insuffisance des couvertures traditionnelles, l’assurance indicielle constitue une solution alternative très performante : son degré élevé de standardisation des contrats autorise une structure de coût faible et une rapidité d’indemnisation qui sont cruciales dans les pays en développement. Néanmoins, la mise en place de programmes d’assurance indicielle se heurte souvent à d’importants coûts d’entrée liés à la rareté de l’information historique, essentielle à la construction d’indices pertinents, ainsi qu’à l’éducation des agriculteurs.

Analyses et défis – La protection des données personnelles des individus

Charlotte Dennery, Introduction au dossier

Édouard Geffray, Comment concilier protection des données privées, sécurité et innovation

Comment assurer la protection des données personnelles – donc des droits et libertés fondamentaux des personnes – tout en favorisant le développement de l’innovation et en répondant à des impératifs d’ordre public ? La question est plus que jamais au cœur de la régulation par la Cnil à l’ère numérique. Pourtant, les contradictions entre ces trois objectifs ne sont qu’apparentes. La protection des données personnelles apparaît en fait comme la condition de la confiance des individus, d’une part, dans l’économie numérique et, d’autre part, dans l’action des pouvoirs publics. Innovation, sécurité et protection des données vont donc de pair, à condition de prévoir les garanties appropriées. Le renouvellement profond du cadre juridique européen et national conforte cette approche.

Jean Donio, La protection des données dans la sphère privée

Dans un monde où les données personnelles sont digitalisées, organisées et facilement accessibles, ces données constituent une matière première précieuse pour l’économie numérique, et attirent les convoitises des marchands, des délinquants et des gouvernements. Protéger les données personnelles est devenu une nécessité difficile et complexe dans la pratique, car il n’y a pas de technologies de protection infaillibles. La valeur marchande des renseignements – ou simplement l’envie gratuite de vandalisme – crée un risque sérieux pour les utilisateurs et un domaine nouveau pour les assurances. Conscients de ce problème, nous n’avons d’autre choix que celui de nous adapter au risque plus ou moins protégé ou assuré, et d’exposer notre vie privée, et les données qu’elle concerne.

Patrick Thourot, La protection des données personnelles : nouvelle ligne Maginot ?

La société française n’est pas loin de la schizophrénie en matière de protection des données personnelles. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) nous assure de la mise sous bonne garde d’un numéro de sécurité sociale auquel nul, même le fisc, ne peut accéder, tandis que nous racontons notre vie quotidienne sur Facebook, adhérons à de multiples réseaux sociaux qui publient à travers la planète nos faits et gestes, nos mœurs, nos photos, nos achats, nos lieux de vacances. En revanche, les assureurs se voient notifier par la Cnil leurs droits restreints à l’accès aux secrets de leurs clients, sauf dans certains cas précis. Pendant ce temps, le cloud se charge chaque minute d’informations sur la vie quotidienne de chacun de nous, que nous communiquons à des tiers, comme Titus et Bérénice, « invitus invitam ». Encore que le collecteur de données sache peut-être ce qu’il en fera, ou au moins à qui il pourra les vendre. Cet article voudrait aider le lecteur à prendre conscience des réalités de la protection des données personnelles autour de trois thèmes : un contexte juridique en difficulté, une réalité technologique dévorante, un client à qui l’on demande trop peu son avis.

Antoine Lefébure, Les acteurs de la surveillance globale

La puissante agence de renseignement américaine NSA dispose de 60 000 fonctionnaires et d’un budget de près de 100 milliards de dollars. Son influence, y compris sur la France, est considérable.

Ronan Le Moal, Assurer ou prévenir les risques

Lorsque l’on évoque la question des données dans l’assurance, on pense immédiatement risque d’intrusion dans la vie privée, protection de son patrimoine « digital ». Pour autant, la vraie question n’est-elle pas celle de la valeur que l’assureur peut délivrer à son client via une utilisation intelligente des données qu’il détient ?

Pierre-Charles Pradier, Données personnelles en libre-service : mode d’emploi

Les traces de nos pérégrinations sur Internet peuvent être rassemblées pour constituer un « journal » très documenté, lequel intéresse les services de renseignement, les départements mercatiques d’entreprises qui ne s’embarrasseraient pas d’observance réglementaire, mais aussi, et de manière complètement légale, des instituts de sondage d’un genre nouveau et enfin tous ceux qui s’emploient à lutter contre la fraude aux services en ligne. Reste que si cette consolidation des informations relatives à la vie privée ne pose pas de problème lorsqu’elle reste anonyme, ou dans le cadre d’une enquête judiciaire, on peut néanmoins s’interroger sur la banalisation des usages préventifs de ces techniques… et chercher à s’en protéger.

Philippe Lemoine, Big data, libertés et assurance

C’est écrit ! Là-haut… Dans le cloud… Un certain langage sur le big data pourrait conduire à penser que la liberté humaine n’éclaire plus le chemin et que notre destin relèverait à nouveau des dieux, des datas et des algorithmes. Que pouvons-nous faire pour en revenir à une vision plus instrumentale de la technologie et redonner de l’air à nos capacités de penser, de débattre, de choisir et d’agir par nous-même ?

Etudes et débats

Katrien Antonio et Arthur Charpentier, La tarification par genre en assurance, corrélation ou causalité ?

La segmentation en matière d’assurance évoque la classification qu’un assureur opère, selon différents critères, en vue de fixer la cotisation, de telle sorte qu’elle reflète, du mieux possible, le risque représenté par chaque assuré. On parlera ainsi de « segmentation tarifaire ». Et classiquement, les modèles économétriques de régression permettent de capturer les variables les plus corrélées avec la fréquence des sinistres, ou leur coût. Mais, comme le notait Davet [2011], « si la corrélation globale entre âge et coût du risque santé est indéniable, les relations de causalité sont moins simples qu’il n’y paraît ». La corrélation, pourtant importante, entre sinistralité et genre en assurance automobile ne peut plus être évoquée pour créer une discrimination tarifaire depuis décembre 2012. Mais comme nous allons le voir, les objets connectés permettent de récupérer les vraies variables tarifaires (causales) dont le genre n’était alors qu’un proxy.

Paul Schultz, Revue de fin d’année 2016 des transactions sur les obligations catastrophe

Après un premier trimestre record, le montant total des obligations catastrophe émises en 2016 a finalement atteint un niveau relativement modéré avec 5,8 milliards de dollars. Les perspectives pour 2017 suggèrent une accélération de la dynamique en raison de l’existence d’un marché de la réassurance alternative concurrentiel et de niveaux potentiellement élevés d’émissions primaires. Les rendements des investissements en obligations catastrophe sont demeurés positifs, l’indice Aon All Bond surperformant les indices de référence comparables sur les produits à rendement fixe, sur douze mois, au 31 décembre 2016. Le rendement annuel moyen sur dix ans de l’indice Aon All Bond, 8,13 %, a continué à surperformer les indices de référence comparables et renforce la valeur d’un compte diversifié de risques d’assurance purs pour des portefeuilles d’investisseurs sur le long terme.

Pascal Le Merrer et Jean-Pierre Allégret, Mondialisation, entre effritement et transformation

Dans sa mise à jour des perspectives de l’économie mondiale en janvier 2017, le Fonds monétaire international (FMI) constate : « De récents événements politiques mettent en évidence l’effilochage du consensus sur les avantages de l’intégration économique internationale ». Ce n’est pas réellement une découverte. Les économistes ont accumulé les analyses qui identifient les incertitudes et les tensions qui sont à surmonter pour créer les conditions d’une mondialisation régulée.

Les débats de Risques

Jean-Louis Bourlanges, Denis Kessler, Jean-Hervé Lorenzi et Jean-Marc Vittori, La place du risque dans le débat présidentiel

Alors que l’élection présidentielle approche, Risques a organisé un débat le 6 mars 2017 afin d’étudier la place que les candidats accordent aux risques dans leur programme. Étaient réunis pour évoquer ces enjeux : Jean-Louis Bourlanges, homme politique et essayiste, Denis Kessler, président-directeur général de Scor, Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes et directeur de la rédaction de la revue Risques et Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Échos. Le débat était animé par Philippe Trainar, membre du Comité éditorial de Risques.

Emeric Bréhier, Arthur Charpentier, Frédéric Dabi et Dominique Reynié, La faillite des prévisions

Alors que l’élection présidentielle approche, Risques a organisé un débat le 23 février 2017 afin de comprendre pourquoi les prévisions sont si difficiles bien qu’il y ait davantage de données et de modèles mathématiques. Étaient réunis pour évoquer ces enjeux : Émeric Bréhier, directeur de l’observatoire de la vie politique à la Fondation Jean-Jaurès, Arthur Charpentier, maître de conférences à l’université Rennes I, Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop et Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique et professeur des universités à Sciences Po. Le débat était animé par Gilles Bénéplanc et Pierre Bollon, membres du Comité éditorial de Risques.

Actualité de la Fondation du risque

François-Xavier Albouy, Chaire TDTE : un programme ambitieux et original

Recensions

Pierre Martin, La France : une exception ? par Pierre-Charles Pradier
Johan Norberg, Progress: Ten reasons to Look Forward to the Future par Carlos Pardo

Partager:

Éditorial du n° 109Précédent
Dossier – Comment rendre liquide le patrimoine immobilier des ménagesSuivant

Rechercher

La Revue Risques

Cette revue trimestrielle à caractère scientifique s’adresse à tous les publics en offrant une information à la fois généraliste mais aussi technique sur les grands sujets qui touchent le monde de l’assurance, décryptés par des professionnels reconnus venus de tous les horizons.

En savoir plus

Abonnez-vous

S’abonner
(1 an, 4 numéros)

Auteurs

François-Xavier Albouy
Gilles Bénéplanc
Corinne Cipière
Charlotte Dennery
Jean-Hervé Lorenzi
Pierre-Charles Pradier
Philippe Trainar
Daniel Zajdenweber

Suivez-nous

  • Twitter
  • Linkedin
  • Youtube

Conçu par Elegant Themes | Propulsé par WordPress

  • Mentions légales et données personnelles
  • Plan du site
  • Contact
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Préférences
{title} {title} {title}